Les 7 Soleils

"Et puis, pensez donc : Saint-Nazaire, le port, les quais, l’océan, le vent du large, les embruns qui vous fouettent le visage..."
Archibald Haddock - Les 7 Boules de Cristal

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Le Tintin de Spielberg

Une avant-première à guichets fermés

Julia Sanzot, de l’Harmonie de Moulinsart, raconte

mardi 1er novembre 2011, par Julia Sanzot

 Organisée par Les 7 Soleils et le Cinéville de Saint-Nazaire le mardi 25 octobre 2011, l’avant-première du Secret de la Licorne de Steven Spielberg, a fait salles combles.
 Julia Sanzot, petite-fille de M. Sanzot, président de la Société des Amis de la Fanfare de Moulinsart, qui participait avec ses collègues musiciens à l’accueil du public, raconte cette mémorable soirée.

C’est la deuxième fois que je viens à Saint-Nazaire.
La précédente, qui fut donc la première pour moi, c’était début juillet pour l’inauguration de la table d’orientation Tintin et la mer. Car l’Harmonie est une habituée des évènements organisés par l’association Les 7 Soleils.

Ainsi mon père était du premier voyage nazairien, en janvier 1995, pour l’inauguration de la première fresque située près de la gare ferroviaire. Il a participé à toutes les autres inaugurations organisées par Les 7 Soleils, dont celle de l’exposition Tintin, Haddock et les bateaux en mai 1999.

Mon grand-père est toujours le président des Amis de la Fanfare de Moulinsart. Il n’a jamais fait le voyage jusqu’au port atlantique car il est, à chaque fois, retenu par son commerce de boucherie qu’il désespére de pouvoir céder afin de rendre une retraite bien méritée. Une grande surface s’est ouverte à proximité de Moulinsart avec un rayon boucherie, ce qui réduit à néant les espoirs de papy de vendre un jour son fonds.

Eloges

Il aimerait bien venir à Saint-Nazaire, avec mamy, car à chacun de leurs retours dans le Brabant-Wallon les musiciens et musiciennes de l’Harmonie ne tarissent pas d’éloges sur l’accueil reçu à Saint-Nazaire. Et je peux le confirmer !

Cette fois, nous étions invités à jouer en ouverture de l’avant-première du film de Steven Spielberg. Quand nous nous sommes installés dans le hall du cinéma Cinéville, la foule faisait déjà la queue devant les caisses. Nous avons joué plusieurs morceaux sous la direction de nos chefs, Bruno Yverbeck -qui tenait déjà la baguette en 1995- et Johann Boover.

L’homme de Rio

Puis nous avons pu rejoindre les places qui nous étaient réservées dans la principale salle de projection.

Jean-Claude Chemin, le président des 7 Soleils, a commencé sa présentation en évoquant notre Moulinsart “localité imaginaire du Brabant-Wallon, célèbre par son château et le dysfonctionnement de son réseau téléphonique” ; ce n’est pas mon grand-père qui le démentira !

Pus il a rappelé comment le capitaine Haddock est entré dans les aventures de Tintin et comment leur rencontre imprévue à bord du Karaboudjan lui a permis de retrouver le château de ses ancètres.

Enfin, Jean-Claude Chemin a expliqué comment Steven Spielberg en est venu à s’intéresser à Tintin et comment, de façon sous-jacente, le film L’Homme de Rio de Philippe de Broca a favorisé la rencontre entre les deux créateurs. Je vais me procurer sans tarder le DVD de L’Homme de Rio.

Performances

Nous aussi, nous avons découvert en avant-première le Tintin de Spielberg, qui n’est sans doute pas le Tintin de Hergé. Mais j’y ai pris du plaisir et je reste époustouflée par les performances techniques.

Le lendemain matin nous avons retrouvé les familles nazairiennes qui avaient hébergé notre fanfare en mai 1996, à l’occasion de la préparation d’un grand concert donné en commun et que l’on ne manque pas de revoir à chacun de nos passages à Saint-Nazaire. Puis nous avons repris la route du Brabant-Wallon.

J’ai la tête pleine de beaux souvenirs à raconter à papy et mamy Sanzot. A quand notre retour à Saint-Nazaire ?

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